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Ecran de veille : Analyse
des Données
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C'est là que prennent place
toutes les actions. Ce panneau est mis à jour
dynamiquement pendant que votre ordinateur travaille. Cette
section de l'écran contient les informations sur ce
que votre ordinateur est en train de faire durant l'analyse
de votre unité de travail. Garder un oeil attentif su
ce panneau vous aidera à comprendre ce que SETI@home
fait de toutes ses données :
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1. Que fait
l'écran de veille
MAINTENANT ?
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La ligne supérieure vous
indique ce que le programme est en train de faire.
A savoir :
- "Scanning Result Header
File"
(Parcours du fichier-entête de
résultats.)
Quand SETI@home
se déclenche l'écran de veille doit
retrouver où il en était la dernière
fois. Pour retrouver ces informations, il lit un fichier
sauvegardé sur votre disque dur. L'écran de
veile alors reprends ses travaux exactement là
où il avait dû les interrompre.
- "Connecting To Server"
(Connexion au serveur.)
L'écran de
veille essaye de contacter SETI@home via Internet.
- "Receiving Data"
(Réception des données)
SETI@home est en
cours d'envoi de données pour l'écran de
veille (environ 350 Ko de données réelles
du radio-télescope, 1 Ko qui décrit les
données (instant de capture, localisation dans le
ciel, fréquence de base de cette unité de
travail)). Ce temps de connexion fait moins de 4 minutes
avec un modem à 28,8 kbit/s.
- "Doing Baseline Smoothing"
(Lissage au niveau de base.)
Quand vous
recevez une nouvelle unité de travail du serveur
à Berkeley, il y a des signaux de tous types
mélangés. Ne sont intéressants que
les signaux à bande étroite. Ils sont ce
que nous croyons qu'une civilisation alienne utiliserait
pour communiquer. Les signaux à grande largeur de
bande sont très probablement dus aux
évènements astronomiques naturels.
L'écran de veille effectue une sorte de "moyenne"
au travers des données qui élimine ce bruit
blanc de fond, et ramène tous les autres signaux
étroits plus bas ou plus haut vers un niveau
commun. De plus, au travers des 107 secondes, le signal
parait parfois de moins en moins ou de plus en plus fort.
L'alignement les ramènent tous au même
niveau et permettra ensuite un meilleur accord de ces
signaux avec le motif du faisceau. Ce travail n'est
habituellement fait qu'une seule fois. Une barre de
progression apparait à droite et vous indique
jusqu'où votre ordinateur a achevé ce
travail.
- "Computing Fast Fourier
Transform"
(Calcul de transformée de Fourier rapide.)
C'est là
que tout le travail est fait. Les données forment
un signal qui varie avec le temps (comme une ligne sur un
oscilloscope). Dans ce cas, le temps cours le long de
l'axe X et la force du signal au long de l'axe Y. Ce que
l'on veut savoir c'est s'il y a des "notes" constantes
(et fortes) dans le signal. Aussi nous
préférons regarder un graphique avec les
fréquences suivant l'axe X et la puissance suivant
l'axe Y. Tout pic serait un signal fort à une
fréquence simple.
Pour faire d'un ensemble de données basées
sur le temps un ensemble de données basées
sur la fréquence, nous appliquons une
opération mathématique appelée
"transformée de Fourier rapide" ou FFT (Fast
Fourier Transform).
Le résultat de ce calcul produit le graphique dans
la partie basse de l'écran de veille. Pour couvrir
nos 107 secondes de données,la quantité de
transformations de données est affolante !
Pour en finir, la barre de progression qui apparait
à droite vous fait savoir où en est votre
ordinateur dans chaque ensemble de FFT's. Vous pouvez
également regarder la FFT s'accumuler dans le
graphique de la section en bas de l'écran.
- "Chirping Data"
(Stabilisation en fréquence des
données.)
Il est quasiment
improbable qu'une planète alienne soit immobile
par rapport à la Terre. Nous évoluons sur
une planète en rotation, et en révolution
autour du Soleil, lui-même en orbite autour du
centre de notre galaxie.
Il y a un effet que produit ce déplacement sur un
signal émis d'une source et/ou reçu sur une
planète en déplacement. C'est l'effet
Doppler. Si vous avez entendu une voiture actionner son
klaxon, la fréquence, ou note, du son change alors
que la voiture passe. Ce qui est important c'est la
vitesse relative.
Si nos amis distants nous envoie des ondes
(électromagnétiques), leur signal sera
distordu par les déplacements relatifs de nos deux
systèmes de la même façon que celui
d'un klaxon de voiture.
Pour compenser cet effet, l'écran de veille
analyse les données de nombreuses fois en essayant
une grande variété
d'accélérations Doppler possibles. En fait,
l'écran de veille prends d'abord les
données brutes et "défait"
mathématiquement une accélération
Doppler spécifique ou "chirp" (gazouillement en
Anglais). Il alimente alors de ces données
"désaccélérées" les routines
de FFT. Ca s'appelle "dé-chirping" ou
stabilisation de la dérive en
fréquences.
- "Doing Curve Fitting"
(Ajustement aux courbes de réponse.)
Quand la
résolution en fréquence est plus
lâche, la résolution est temps est plus
fine. Quand la résolution en temps est
suffisamment haute, nous pouvons regarder les
données pour voir si les signaux deviennent plus
forts ou plus faibles durant le passage au travers du
champs de vision du télescope. C'est un test
excellent pour savoir si le signal est "d'ailleurs"
plutôt qu'une source d'interférence
terrienne. Cet ajustement au courbes de réponse
vérifie si le signal devient plus fort puis plus
faible durant cette période.
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2. Vitesse
de dérive
Doppler
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La seconde ligne affiche la valeur
courante de la "vitesse de dérive Doppler." Les
premiers tests qui sont faits sur les données
assument une vitesse de dérive de 0 Hz/s. Ces signaux
non accélérés viennent
d'émetteurs basés sur Terre. Entre les
vitesses de dérive de -5 Hz/s et +5 Hz/s nous
essayerons toutes les 15 résolutions en
fréquence et incrémentons la vitesse de
dérive de 0,002 Hz/s entre deux FFT's. Entre +/-5 et
+/-10 Hz/s, l'incrément sera de 0,007 Hz/s.
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3.
Résolution
en
fréquence
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La troisième ligne nous
apprends la résolution de fréquence courante
(largeur de bande) utilisés dans les calculs. La plus
grande partie du temps nous calculons des FFT's avec une
résolution en fréquence de 0,075 Hz. Tous les
4 FFT's nous en faisons une avec une résolution de
0,14 Hz. Tous les 16 FFT's nous en faisons une autre avec
une résolution de 0,29 Hz. Tous les 64 FFT's...
Rappelez-vous qu'il y a 15 résolutions de
fréquence différentes.
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4. Plus
fort pic
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Les deux lignes suivantes vous
renseignent sur le signal le plus puissant que
l'écran de veille a détecté dans
l'unité de travail courante (jusque là). Les
unités sont relatives au bruit moyen (p. ex. "30"
signifie que le signal était 30 fois plus fort que le
bruit typique.) Le vu-mètre sur la droite vous donne
une idée de la force de ce signal. Ne vous excitez
pas si le vu-mètre passe dans le rouge ! C'est
vraisemblablement un pic puissant d'interférence
radio d'origine terrestre ! N'allez pas appeler la presse ou
annoncer au monde que vous avez découvert les aliens.
Tout signal fort doit être vérifié (de
plusieurs façons) avant de devenir "officiel." La
fréquence, le temps et la vitesse de dérive
Doppler associés avec ce pic sont listés dans
la ligne sous le vu-mètre.
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5. Plus fort
gaussien
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Si quelque signal est plus de 3,2 fois
plus fort que le bruit moyen et monte aussi puis redescend
d'une façon gaussienne durant la "fenêtre" de
12 secondes alors que l'objet passe dans le faisceau du
télescope, vous verrez s'afficher deux lignes
additionnelles listant sa puissance avec un vu-mètre,
accompagnée de ses fréquence, temps et vitesse
de dérive Doppler. Le nombre libellé "fit"
(accord) est une mesure de la qualité (grace au test
mathématique dit "du Chi2") de l'accord du signal
croissant et décroissant avec le profil gaussien
idéal. Un nombre "fit" plus faible signifie un
meilleur accord. Ces signaux sont bien plus
intéressants que les pics des deux lignes
précédentes, mais doivent malgré tout
passer le processus rigoureux de vérification pour sa
confirmation : le fait que le signal ne provienne pas
directement de la Terre ne signifie pas qu'il n'est pas pour
autant d'origine humaine, le signal pouvant aussi provenir
d'un des nombreux satellites non géostationnaires, ou
de la réflexion sur un objet céleste mobile
d'un signal terrestre.
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